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La commune de Lakota

Lakota est située dans la région du Lôh-Djiboua, à 36 kilomètres de Divo (chef-lieu de région du Lôh-Djiboua), à 49 kilomètres de Gagnoa (chef-lieu de la région du Fromager), à 245 kilomètres d’Abidjan et à 182 kilomètres de Yamoussoukro.

La ville de Lakota a été érigée chef- lieu de Commune par le décret N°85-1085 du 17 Octobre 1985.

Historique
L’arrivée des premiers européens dans la région dénommé Lakota, le village de Sérikpalilié était situé à l’actuel emplacement de la résidence du Préfet de Lakota. Craignant les sévices des européens, tous les habitants de Sérikpalilié s’étaient réfugiés à Dahiri d’où ils constituèrent une délégation conduite par le nommé Djédjé Dago avec un interprète du nom de Gnakouo Légué. Cette délégation s’est présentée devant l’administration coloniale, chargée d’une tortue et d’un bélier pour tenter d’obtenir des colons le retour dans leur village Sérikpalilié. Devant cette approche pacifique, les blancs ont admiré le courage des villageois, mais ayant trouvé ce site magnifique et plaisant pour eux, ils ont d’abord demandé aux habitants de Sérikpalilié le nom des lieux. La réponse fut : « LO KODA » qui signifie, il y a des éléphants ici ; Cette expression « LO KODA » est devenue aujourd’hui LAKOTA.

Economie
La position stratégique de la Commune de Lakota entre les deux capitales du pays (Lakota est située à 182 km de Yamoussoukro et à 245 km d’Abidjan), d’une part et, sa situation à 208 km de San-Pedro, deuxième port du pays, d’autre part, représente un atout non négligeable. En plus, la ville a un beau site qui offre des possibilités d’extension de la Commune.

La région de Lakota a un couvert forestier et une pluviométrie qui favorisent les activités agricoles. L’on note la présence d’exploitations agricoles importantes aussi bien en cultures pérennes qu’en cultures vivrières. Des étendues de bas-fonds sont disponibles pour la culture du riz irrigué, de maraîchers et la création d’étangs piscicoles.

Le peuple autochtone Dida de Lakota est réputé très accueillant, ce qui favorise l’installation et l’intégration des populations venues d’horizons divers.

-Commerce: La Commune dispose d’un marché central fonctionnel de 500 places ; d’un marché secondaire de 500 places (don de l’USAID) en réhabilitation pour désengorger le marché central ;
Une plate-forme en terre aménagée au corridor de sécurité situé à l’entrée de la Commune.
La capacité d’accueil de ces sites s’avère insuffisante devant la demande de places et entraine une installation anarchique des commerçants sur les trottoirs, les places publiques et des rues entières qui sont devenues de fait, des lieux de commerce.

-Banques : BNI, COOPEC, CECP

-Transports: Le transport urbain (liaison entre les quartiers de la ville et entre certains villages de la commune et la ville) est assuré par une soixantaine de taxis-ville. La liaison interurbaine est quant à elle, assurée par des taxis-brousse (véhicules de 8 places) pour les destinations de Divo et Gagnoa d’une part, et des mini bus de 18 places, des cars de 50 à 70 places sont utilisés pour la desserte d’Abidjan, d’autre part.

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