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Arrah

Le département d’Arrah est situé au Nord Est de la région N’zi Comoé dont il fait partie. Crée récemment en 2008 par le décret 2008-281 du 08 octobre 2008 Arrah est devenu une préfecture fonctionnelle le 07 avril 2009 par l’affectation de son premier Préfet.

Arrah est entouré par les départements de Daoukro au Nord, d’Akoupé au Sud, de Bongouanou à l’Ouest et par le fleuve Comoé à l’Est qui constitue la frontière naturelle avec le département d’Abengourou.

Le département d’Arrah est composé de 02 Sous –Préfectures à savoir : Arrah et Krégbé, de 18 villages et de six (6) communes dont une, celle d’Arrah est fonctionnelle. Le département couvre une superficie d’environs 11.500 km² pour une population d’environs 500.000 habitants avec une densité de 43 hbts/km².

L’économie du département comme toutes les localités du sud forestier est basée sur la culture du café-cacao. On assiste aujourd’hui à l’implantation massive de l’hévéa culture. La culture maraîchre doit être prise en compte dans l’économie du département.

Avant l’ouverture du département, les services publics étaient rattachés aux Directions départementales de Bongouanou. Depuis le debut de l’année 2010 certains services comme l’agriculture et la santé sont devenus des directions départementales.

Le centre de santé urbain est érigé en hôpital général. Certains services comme les eaux et forêts, le trésor, la construction, le plan, le poste vétérinaire, etc, interviennent mais sont basés à Bongouanou. En dehors de ces services, il y a un lycée de 4000 élèves, une Inspection d’Enseignement Primaire et Secondaire et un Institut de Formation et d’Education Féminine (IFEF). On y trouve quelques services parapubliques comme la SODECI, la CIE, la SODEFOR, le bureau de poste, le CICP.

Au plan sécuritaire, il y a une brigarde de gendarmerie qui assure la séurité. En cas de besoin la brigarde fait appel à la compagnie de gendarmerie basée à Daoukro.

Historique
Son nom trouve son origine dans le campement que fonda un chasseur nommé ANET Kpangni au 19ème siècle « Anékro N’Galewa », ce qui signifie village d’ANET « j’y suis resté »; et plus tard ARRAH par déformation.

Le chasseur Anet Kpangni, issu de la migration des Agni Morofouè, est parti de Dinguira, un village près de Kumasi, au Ghana, avec sa famille se retrouve à Agnongnon, dans l’Indénié-Djuablin.

Il va continuer son voyage après une escale interrompue par la présence des cabris, son totem, dans la zone. Le chasseur se retrouve alors à Akakro, dans le département de Bongouanou, mais pour des raisons ignorées jusque-là, Nanan Anet Kpangny reprend son chemin pour atteindre Dalosso, un village situé à 15 à 18 km d’Arrah.

Etant à la recherche de l’or, il part de cette localité et découvre au cours de sa randonnée une rivière appelée le Djabo où il y avait de l’or, a raconté le chef de terre des Agni Ahua, expliquant que c’est ainsi que le patriarche décide de s’installer à cet endroit en disant « ané n’garwa » qui signifie « J’y suis, j’y reste ».

Il fonda un campement au 19è siècle, au bord de la rivière qui prit le nom d’Anékro N’garwa ou Arrah.

Peuplé d’Agni Ahua, Arrah est dirigé au plan coutumier par un chef de tribu. Nanan Téhua II, de son vrai nom Akégnan Koffi intronisé le 02 février 2002. Il est le huitième chef de tribu depuis la mort du fondateur Anet Kpangni.

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