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Explication du nom Manding KOULIBALY( COULIBALY)

Bien des années se sont succédées, la lignée Royal fut dans les mains des puissants guerriers du royaume. Ce fut le tour d'un roi pas comme les autres. Il était futé, téméraire et intrépide. Bien que courageux, il n'en faisait qu'à sa tête et ne prenait donc conseil chez personne et cela même sur les sujets les plus sensibles du royaume.

La population, fatiguée et remontée à cause de son obstination et la célébration frénétique de ses libres pensées l’appela donc le ROI BUTÉ et ENTÊTÉ Chez qui rien ni personne ne peux lui faire changer d’avis. Cela se dit en Malinké « BÊ BALI MANSA ou KOUROU BĀLI MANSA ». L’effet du temps fait que nous les appelons de nos jours KOULIBALY dérivée de Kouroubali MANSA.

Ces proches qui assuraient la lieutenance de la cité étaient sous la pression de la populace pour l’abdication du roi. Ce qui fut fait les années qui se succédèrent.

Chacun mérite de connaître une partie de son histoire un moment donné car un peuple sans histoire est un monde sans âme (Alain FOKA).

Les CAMARA. Au tout début, c’est le patronyme le plus rependu et les plus nombreux au Mandeng.

Cette histoire exemplaire de « MANSA BILIBA » premier Roi, le Bâtonnier du royaume de SINSSANY (précurseur du Mendeng) remonte bien des centaines années avant J.C. C’était à une époque qu’ils nommèrent l’abîme du chaos. Guerres, désolations et terreur ravageaient les grandes civilisations, le tressaillement des Hommes était ressentie face aux calamités n’ont pas naturel mais d’origine humaine qui venaient de partout.

C’était : le grand boulversement dis le Grand Sage.

De façon inopinée, inattendu de tous que surgit le fils l’homme, l’enfant prodige, courageux et réfléchis qui réussi à pacifier ainsi à mettre sous contrôle toute contrée et ce sans levé pourtant une armée. Ce fut un véritable coup de maître de la part de Bili ba. Du coup, il fût choisi ROI et mérita le respect absolu de son peuple à cause du fait qu’il a su garder sous contrôle tout genre de personne faiseur du mal à tendance à perturber la quiétude du royaume.

Ces obligations royales furent de lui le « GARDIEN » de la paix dans le royaume, ce qui se dit en Malinké « KÂ MĀRA », l’effet du temps fait que nous sommes appelé de nos jours CAMARA ou KAMARA. l’histoire continue, les descendants de cet vaillant homme ont été regroupés en six (6) Familles qui sont:

1- TABON CAMARA
2- SIBI CAMARA
3- GBANKOUNDO CAMARA (Djomandé)
4- KIDIMANSA CAMARA
5- SOMONO CAMARA (Pêcheur)
6- FINA CAMARA ( ultra Griots)

Les TRAORÉ, ils doivent leur patronyme à leur arrière arrière grand père « TOURAMANBA 1er du nom », qui est différent de celui qui combattu le royaume sosso aux côtés de Soundiata fils de Sogolon et qui serait Touraman 6ème du nom. Plusieurs années reculées, le royaume MANGEND autre fois appelé « KRIKORO » s’était fait attaqué par les ennemis de tout côté et tressaillait face à ceux-ci. Le royaume étant pratiquement impuissant face aux envahisseurs, lance une campagne de plaidoirie chez TOURAMAN 1er du nom pour que celui-ci viennes à la rescousse d’une cause qui semblait être déjà perdue. Cet appel fut attendu et Touraman avec ses guerriers immaculés vinrent libérer le royaume en déchaînant les hostilités et enfers sur les ennemis faiseurs du mal. Cette gloire accompagnèrent le vaillant conquérant dans les chansons du Mandeng en disant que : lors de la guerre « ON L’A APPELÉ  » qui se dit en Malinké  » À TARA WOLÉ » pour la guerre. La situation géographique et les différentes dialectes font que nous les appelons de nos jours TRAORÉ ou TRAWOULÉ, DIOP …

Le nom BÉRÉTÉ, tributaire d’un prince héritier de moins de (10) dix ans du nom de « Mandjan » qui perdit précocement son géniteur (le roi) dans un royaume gangrené et pleine de conspirations et de soubresauts partout. Après la mort de son défunt père, la couronne lui revenait d’office à cause de son sang royal et de son droit de naisse. Cependant, ses oncles corrompus et cupides détournèrent la couronne avec une ingéniosité subtile en leur faveur sous prétexte que le jeune prince Mandjan était immature, mineur, qui se dit en Malinké  » BÈDÈ TÈ  » donc incapable de prendre des décisions mesurées pour la stabilité du royaume. Pour détourner l’attention des partisans du prince, ils ajoutèrent qu’ils rendraient le pouvoir au prince lorsque celui-ci serait prêt c’est à dire grand. Cette nouvelle prît de l’ampleur et du coup pour ce moquer du prince déçu et dépossédé de son héritage royal, les sujets (gents) l’appelèrent dans tout le royaume « Mandjan BÈDÈ TÈ » qui signifie Mandjan l’immature. Le prince et sa descendance ne réussissent plus jamais à récupérer leur trône, c’est ainsi qu’ils devinrent tous des célèbres marabouts du Manding. La situation géographique et les différentes dialectes font que nous les appelons de nos jours BÉRÉTÉ ou BERTHE…

Le nom KONATÉ, cette Histoire pathétique remonte à cette belle et charmante Princesse du nom de SIYARA KÉITA, mais très malheureusement ni sa beauté ni sa bonté encore moins sa miséricorde n’ont fait d’elle une Mère lorsqu’elle fut mariée. Après nombre d’années de vie de foyers sans concevoir, sa coepouse et son entourage l’a traitèrent de Stérile qui en Malinké se dit  » KOONA ». La jeune princesse remplit de chagrin et couverte de ridules, d’ignominies et d’humiliation se dirigea vers ses frères pour clamer la procession d’un des innombrables enfants de ses frères. Ceux-ci sans hésitation acceptèrent la requête de la jeune princesse persécutée et la remirent un fils adoptif. Au retour de chez elle, tout ceux et celles qui dirent jadis stérile étaient étonnés, estomaqués de voir un enfant avec la princesse SIYARA. Ils se dirent entre eux, donc elle n’est  » PAS STÉRILE  » qui se dit en Malinké  » KOONA TÈ « . Les jours se transformèrent en mois puis en années et le fils adoptif s’établit à la tête d’une grande progéniture assurant ainsi la lignée de la princesse SIYARA KOONA TÈ et ils prirent toujours ce patronyme qui de nos jours sont appelés KONATÉ et ils répondent également à SIYARA et KÉITA.

KOUROUMA, contrairement aux autres patronymes du Manding, il est plus récent et fut prononcé pour les premières fois pendant la l’hégémonie de l’Empire… Ce fut ce bout d’homme de petite taille qui s’était fait une réputation dans la sorcelleries; les fétiches et l’usage de la magie noire dans l’empire à telle enseigne qu’aucun homme ou dieux d’alors ne pouvait prétendre lui faire du mal car ils essayèrent par tous les moyens imaginables mais à chaque fois le bout d’homme triomphait de toutes et tous**** Finalement aucune personne dotée d’un pouvoir surhumain ne pouvait lui créer le moindre souci, du coup ils l’appelèrent  » KORI MA » en Malinké qui signifie « Fatigués de lui » . La situation géographique et les différentes dialectes font que nous les appelons de nos jours KOUROUMA ou KOROMA. L’histoire continue, cet bout d’homme s’établi dans une case et accepta la consultation des sujets du royaume pour la prédiction de leurs avenirs et autres mystères leurs concernant . Un entretien confidentiel signifie en Malinké « DOUMBOULY » et le lieu « DIA ou YA » donc par analogie le lieu où ce tiens l’entretien secret se nommait ainsi « DOUMBOU DIA ou DOUMBOU YA » **** Voilà pourquoi les Kourouma se font appeler Doumbouya et vis versa…

TOURE, ce furent des hommes du Nord qui naquirent chez les Maraka (Ethie rare en Guinée et retrouver en nombre au Mali et Burkina-Faso), également des chefs de guerre qui ravageaient tout ceux qui s’y opposaient à leurs suprématies. Le commun de tout ces guerriers immaculés était leurs robustesses avec des pieds grands et remarquables tel un ÉLÉPHANT (animal gigantesque mais inoffensif sauf ***). Du coup, les sujets du royaume de naguère les appelèrent THOU-RÉ qui signifie dans leurs dialectes Éléphants. Tenez-vous bien, MANDJOU vient de là, de, comme inoffensif alors les Mandeka dirent « À MANDJOU » ou « À DJOUMAN TÈ » qui signifie en malinké  » Pas méchant » et au fure et à mesure MANDJOU prît de l’ampleur au Manding.

Les SANO/SANOGO/SAKHO

Cette histoire remonte à cet homme pourvu du sens de bravoure et d’honneur du nom de AMADOU le téméraire.

Depuis la nuit temps, se trouvait un rituel pathétique à OUAGADOUGOU qui était celui de donner une fille en offrande au grand serpent à sept (07) têtes de Ouagadougou comme signe de soumission au démon afin de recevoir le bonheur. Cette triste odieuse et infecte activité perdurait sur le territoire de l’empire pendant des siècles.

Un jour, ce fut le tour de la promise de Amadou pour l’offrir en sacrifice. Sans l’ombre d’un doute, le vaillant AMADOU alla se battre en combat singulier avec le python maléfique et démoniaque. Après des rudes épreuves il finit par triompher du python et trancha les sept têtes de la créature, ainsi donc récupère sa bien aimée et s’enfuirent vers le bonheur.

Les habitants du royaume se révoltaient contre l’action de AMADOU la qualifia de source de malheur et craignant donc le courroux et les représailles des Démons.

Ils chassèrent ainsi le tribu de Amadou.

Ceux ci partirent vers le sud de l’empire. C’est ainsi que les Malinké les appelèrent « SAA NOGNO  » qui signifie  » trace du Serpent » donc qui ont émigrés à cause du serpent . La situation géographique et les différentes dialectes font que nous les appelons de nos jours SANO ou SANOGO ou SAKHO.

Le nom MAGASSOUBA, un patronyme bien plus ressent que d’autres du Mandeng, ce fut au moment de l’apogée de l’empire , l’époque de la crainte, de la terreur et de la tyrannique, le roi adulé par tous les sujets du royaume s’était fait pour ennemi juré le chouchou du peuple, un homme intrépide et téméraire du nom de  » ALY MAIGA ». Plus le temps passait, plus les haines et désolations du puissant roi grandissait. Ce fut le matin d’un soir qu’il ordonna la capture et l’enchaînement de MAIGA. ce qui fut fait. Plusieurs jours ce succédèrent, c’est au petit matin d’une nuit glaciale que les partisans du reclus s’évadèrent avec lui et prenèrent la direction de l’Ouest tout en évitant les joliers et les cavaliers du fureur. Le jeune Aly MAIGA échappa belle ainsi les supplices du roi fou furieux et ses chaînes furent brisées dans l’actuelle SIGUIRI, Tous ceux qui entouraient MAIGA lui traitèrent de détenteur de pouvoir surnaturel lui permettant d’échapper et de s’enfuir du royaume du tyran. De ce fait ils l’appelèrent MAIGA LE SORCIER qui se dit en Malinké « MAIGA SOUBA ». De nos jours ont les rencontres partout en Guinée principalement à Siguiri sous le nom de MAGASSOUBA ; DIARASSOUBA OU MAIGA au Mali. Chacun mérite de connaître une partie de son histoire un moment donné car un peuple sans histoire est un monde sans âme (Alain FOKA). Partage si tu aimes. Demain nous continuerons avec les CAMARA.

Le nom condé /Koné est un ancien patronyme. Dans un village reculé de Do ( chez sogolon, mère de soundiata keita) vivait alors une vieille sorcière qui n’hésitait pas à prendre la vie d’une tierce personne à travers la magie noire pour protéger ses biens et sa progéniture. Cette vieille sorcière se faisait appeler « KON », du coup pour vite reconnaître ces enfants et ses petits enfants, elle mit des amulettes autour du coup et bras de ceux-ci. Ainsi donc, dès qu’une personne de la contrée apercevait l’un d’entre ces enfants, il crie « KON DÉN  » fils de KON en malinké. La situation géographique et les différentes dialectiques transformèrent donc en CONDÉ ou KONÉ ou encore CONTÉ.

le nom SYLLA. le fondement de ce patronyme est différent de tous les autres précités. Si naguère la majorité des patronymes du Mandeng sont issus de la belligérance ou l’usage de la magie noire ou encore la sorcelleries, celui-ci au contraire est lié à l’islam « RELIGION ». Les SYLLA étaient les hommes intègres et intelligents, doués et dotés du savoir notamment dans la lecture du saint CORAN. Ce fût cet homme a la voix mélodieuse, caressante, tendre et captivante, émouvante et majestueuse , une providence pour la terre, un merveille tél un véritable don de Dieu dans la lecture des versets du coran de tel sorte que les gens vénèrent de tous les horizons pour écouter ou faire écouter cette somptueuse voix d’or à leurs femmes et enfants précisément la nuit d’Al Qadr (la nuit de la destiné) appelé en Malinké « ROUBASY ». Toutes fois, lui étant quasiment la voix la plus sollicitée et la plus écoutée cette nuit, s’était fait appeler par l’ensemble de la zone  » l’HOMME qui presse pendant la nuit de la destinée » qui en se dit en Malinké  » ROUBASYLA ». Le temps fait que nous retrouvons leurs descendance à ce jour un peu partout en Guinée au Mali en Côte d’Ivoire et au Sénégal sous le nom de SYLLA. Chacun mérite de connaître une partie de son histoire un moment donné car un peuple sans histoire est un monde sans âme (Alain FOKA). Partagez si aimer, demain nous continuerons avec les MAGASSOUBA.

Que signifie le nom DIAWARA. Ils viennent du nord dans un village jadis appelé DIA. Comme les jeunes de ce village étaient des guerriers farouches et comparables seulement qu’aux PANTHÈRES (animal puissant ) qui en malinké = WADA ou WARA du coup les panthères de Dia signifie « DIA WARA ».

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